Les ressources de l’existant

Le thème de la ville productive ne focalise pas ses cibles sur les seules capacités de production d’une aire urbaine donnée. Il se distingue par sa capacité à articuler de manière vertueuse les aménités de la vie citadines aux besoins métaboliques d’une offre locale de biens et de services. Au cœur de cette hypothèse, la production urbaine manufacturière et la reconquête de l’artisanat au plus près des espaces de domesticités tendent tout autant à opérer des rapprochements retrouvés entre fabrique et utilisation, qu’entre habitat et travail. En exerçant un retour des modes de proximité, de mixité et d’intrication, la ville productive répond aussi bien à l’injonction croissante de la ville des courtes distances qu’à l’idée de faire la ville sur elle-même, à partir de ce qui la compose déjà. L’hybridation et le détournement deviennent aussitôt les leviers de nouvelles appropriations, dont le milieu académique s’est désormais saisi, et que les outils métriques et opérationnels de la planification urbaine n’ont pas terminé d’explorer.

Rendez-vous jeudi 19/10 à 9h, sous le grand dôme du Pavillon Sicli (Route des Acacias 45 à Genève).

• Accueil des participants
• Introduction générale au séminaire
• Interventions des enseignants impliqués dans l’exposition « Vivre et produire en ville » à la Maison Baron
• Table tonde « Quelles appropriations ? » modérée par Richard Le Quellec et Blerta Axhija
• Pause
• Table ronde « Quelles conditions ? » modérée par Luca Pattaroni

Infos pratiques : Durée 3h30 / Accessible en transports en commun / Ouvert au public / Gratuit / Sans inscription / en lien avec l’exposition « Vivre et produire en ville » en face à la Maison Baron

Séminaire organisé par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, Embassy of Foreign Artists et Ressources Urbaines.