Histoires de sol
15.10.25
18:00–22:00
Pavillon Sicli
Conférence
Conférence performative de Gabriel Bender
Homme-racine et gens hors-sol
18:00–19:00
Gabriel Bender est un homme à facettes, il est ou a été ouvrier agricole, travailleur social, syndicaliste, sociologue, historien, professeur, écrivain, chroniqueur radio et éditeur mais il est aussi un fils, un père, un marcheur et un conteur. Fils de paysan, il connaît le nom des mauvaises herbes en français et en arpitan. Il sait les reconnaître, il connaît leurs facéties. Durant cette conférence performative, Gabriel Bender propose de le suivre dans ses déambulations. Il parlera de son lien à la terre, au sablon et au gravier du Rhône, à l’humus de la forêt des châtaigniers, au pierrier de Sorniot. Il vous invite à l’accompagner dans ses pérégrinations durant un demi-siècle entre le Valais et Genève. De son enfance dans la plaine du Rhône, à la création du jardin culturel dans l’espace de l’hôpital psychiatrique de Malévoz.
After PAV living room
Comme les troncs d'arbres qui chaque année augmentent d'une tour
20:00–22:00
Inspirées par la lecture des Villes Invisibles d’Italo Calvino, Sabrina Fernández Casas et Giona Bierens de Haan nourrissent leur travail des images de la ville dans le but d’activer des leviers poétiques et de réveiller d’autres perceptions de notre environnement bâti. En réponse à l’appel à projet 2025 lancé par l’association PAV living room, la restitution de leur travail prend place au sein des Rendez-vous de l’urbanisme en résonnance libre à la thématique du sol. À partir d’une série de tableaux vivants traitant du carrefour de l’étoile mêlant projection vidéo, performance et création sonore, les artistes offrent une séquence de visions utopiques ou dystopiques inventées, destinées à libérer les imaginaires d’un lieu, de son passé et de son futur. Résonnant avec la logique des multivers qui évoquent la possible cohabitation de réalités parallèles, les artistes deviennent acteur·trice et visiteur·euse d’autres dimensions. Le fait de mobiliser des procédés low-techs (miroirs, vitres, caches, fumée, jeux de transparences et de translucidité, sons, ajouts d’éléments vivants et non-vivants) permet au duo d’artistes d’intervenir sur la ville de manière symbolique, de la distordre et la détourner, dans le but de réveiller d’autres réalités possibles et multisensorielles.